Omar Khayyam, poète persan du XIème siècle , ayant un esprit universel, était à la fois mathématicien philosophe, astronome et poète. Né en 1048 à Neyshabur, en Iran, il est décédé en 1131. Il était célèbre à son époque dans son pays pour ses travaux scientifiques, mais il est surtout connu auprès des lecteurs anglophones grâce à la traduction de ses quatrains (Robaiyat) par l'écrivain anglais, Edward FitzGerald.
Son nom, Khayyam(qui signifie « fabricant de tentes ») aurait peut-être été inspiré par le métier de son père. Il reçut une solide formation en philosophie et en sciences dans sa ville natale de Neyshabur, avant de se rendre à Samarcande où il acheva le livre d’algèbre qui lui valut, en très grande partie, sa renommée mathématique)
Chacun des quatrains de Khayyam constitue en soi un poème complet. Sa poésie révèle un homme doté d’une pensée profonde, tourmenté par les questions, les énigmes posées par la nature, le monde, l’infini et le sens de la vie.
Il a critiqué les doctrines religieuses de son temps, dénoncé l’hypocrisie du monde, jeté le doute sur presque toutes les facettes de la croyance, et semble avoir préconisé un type d’humanisme.
« Les mystères de l'éternité, ni toi ni moi ne pouvons les connaître.
Les lettres énigmatiques, ni vous ni moi ne pouvons les déchiffrer.
Notre conversation provient de l'arrière-plan, à la fois la vôtre et la mienne.
Et quand le rideau tombe, il ne reste ni toi ni moi.
"S'il existait un endroit où nous pourrions trouver le repos,
Ou si cette route sans fin nous conduisait à une destination.
Ou si après des millénaires, au plus profond de la terre,
Comme de frêles pousses vertes, nous avions l'espoir de grandir.