Lorsque les Grecs (dont descend la civilisation européenne) ont rencontré pour la première fois les Iraniens, ces derniers régnaient sur ce territoire sous le nom d'Empire perse. Il n'était pas surprenant qu'ils l'appellent "Perse" tandis que les Perses, qui sont entrés en contact pour la première fois avec les Grecs ioniens, appelaient l'ensemble du territoire grec "Ionie". Aujourd'hui encore, les Iraniens utilisent le nom d'Ionie pour désigner la Grèce (Yunan).
La Perse ne faisait partie de l'Iran que dans la mesure où les Perses constituaient une partie du peuple iranien. Pourtant, elle avait parfois un sens encore plus large que l'Iran, car ce que l'on appelait historiquement la Perse ou l'empire perse comprenait non seulement un territoire beaucoup plus vaste que l'Iran actuel, mais aussi des pays et des peuples non iraniens comme l'Égypte. "Perse" est resté le terme européen pour l'Iran jusqu'en 1935, date à laquelle le gouvernement iranien a insisté pour que tous les pays appellent officiellement le pays par ce dernier nom. Mais le terme "Perse" a survécu et, encore aujourd'hui, pour de nombreux Occidentaux, la "Perse" a une connotation historique et culturelle beaucoup plus large que celle véhiculée par le terme "Iran", qu'ils confondaient parfois avec l'Irak. Beaucoup ne savent plus que l'Iran et la Perse sont la même chose, pensant que l'Iran est aussi un pays arabe !
L'Iran actuel fait partie du plateau iranien, beaucoup plus vaste, dont l'ensemble a parfois fait partie de l'empire perse. Le pays est vaste, plus grand que le Royaume-Uni, la France, l'Espagne et l'Allemagne réunis. Il est accidenté et aride et, à l'exception de deux régions de plaine, il est constitué de montagnes et de déserts. Il y a deux grandes rangées de montagnes, l'Alborz au nord, qui s'étend du Caucase au nord-ouest jusqu'au Khorasan à l'est, et le Zagros, qui s'étend de l'ouest au sud-est. Les grands déserts, Dasht-e-Kavir et Dasht-e-Lut, tous deux situés à l'est, sont pratiquement inhabitables. Les deux régions de plaine sont le littoral de la mer Caspienne, qui se trouve au-dessous du niveau de la mer, a un climat subtropical et est couvert de forêts tropicales, et la plaine du Khuzestan au sud-ouest, qui est une continuation des terres fertiles de la Mésopotamie et est arrosée par le seul grand fleuve d'Iran, le Karun.
Ainsi, la terre est abondante mais l'eau est rare, contrairement à un pays comme la Hollande où la terre est rare mais l'eau abondante. La rareté de l'eau a joué un rôle majeur non seulement en influençant la nature et les systèmes de l'agriculture iranienne, mais aussi un certain nombre de facteurs sociologiques clés, y compris la cause et la nature des États iraniens. L'étendue des montagnes et du désert a naturellement divisé la population iranienne en groupes relativement isolés. Mais l'aridité a joué un rôle encore plus important à cet égard, et ce au niveau des plus petites unités sociales. Dans la majeure partie du pays, l'agriculture et l'élevage du bétail n'étaient possibles que là où l'eau de pluie naturelle, un petit ruisseau, un canal d'eau souterrain, appelé Qanat, ou une combinaison de ces éléments fournissait l'approvisionnement minimal nécessaire en eau. Le Qanat ou Kariz est un développement ingénieux des temps anciens, qui remonte à bien avant la fondation de l'empire perse. À partir d'une nappe phréatique existante dans les hautes terres, un tunnel est creusé sous le sol, en pente descendante vers les basses terres (près des fermes environnantes) où il remonte à la surface. L'eau qui s'écoule de la source par gravité est ensuite distribuée par d'étroits canaux là où elle est nécessaire pour l'irrigation et d'autres usages.
Le peuple iranien
À l'origine, les Iraniens étaient plus une ethnie qu'une nation et les perses se comptaient comme un groupe parmi un bon nombre des Iraniens.
A part le pays qui s'appelle aujourd'hui l'Iran, l'Afghanistan et le Tadjikistan appartiennent également à un territoire iranien plus large dans leurs concepts historiques et culturels.
En plus la domaine culturelle iranienne dépasse encore plus loin que la frontière de l’ensemble de ces trois pays et s'étendant jusqu’au coté nordique de l'Inde, l'Ouzbékistan, le Turkménistan, le Caucase et l'Anatolie : Aujourd’hui , c’est ce que l’on appelle ‘’ Monde Persan’’
La langue persane est une des langues iraniennes, alors qu’il en existe d'autres variétés dont le kurde et le pashto. En Iran, certaines langues locales sont encore parlées en tant que des langues vivantes tandis que d’autre langues régionales que l’iranienne sont également parlés en Iran tels que le turc et l’arabe.
En plus, d'autres formats de la langue persane sont parlées en Afghanistan et au Tadjikistan, si bien que les résidents dans ces trois pays arrivent à se comprendre lors de la conversation et de la communication littéraire. Egalement d'autres dialectes persans sont parlés en Iran.
A vraie dire , n’importe quel argument à propos de l’histoire de l’Iran, de son économie et de sa politique ne serait pas raisonnable sauf qu’on puisse tenir en compte les nomades qui ont établi leurs royaume à partir de l’époque des Perses au Qajars qui régnaient jusuq’aux20ème siècle.
Suit à la recherches des pâturages encore plus verts et des sols fertils, différents éthnies comme le turques, sont partis vers les régions au nord, nord-est et l’est de la Perse . Après avoir s’héberger , ils fallait qu’ils se préparèrent pour faire face aux énemies etrangères .
La sècheresse, l’aridité et la densité de la population dan leurs propres régions fut la cause de l’immigration vers la Perse. D’autre part la manqué de la pluie et l’aridité en Iran causait la miragartion des gens vers des régions plus verts : ils se déplaçaient tous les années, pour aller vers les régions où il faisait agréable pendant l’hiver et des régions où le climat faisait moins chaud au cours de l’été.
En comparaison avec les les sédentaires, les nomades ont des puissances militaires et ils sont plus dynamiques, et plus nombreux que les villageoises qu'ils attaquaient. Ces particularités permettent à une tribu ou à un ensemble de tribus de faire diriger les autres vers la formation d’un état central : Ensuite il faisait les nécessaires pour collecter directement ou via un moyen indirect, la totalité des produits agricoles excédentaires pour fournir les affaires financières. Ainsi il devient un état central et capable à taille de contrôler, d'administrer et de défendre ses vastes territoires.
La plupart des souverains iraniens se déplaçaient la plupart du temps et cette caractéristique est raciné dans leurs origines et leurs esprits. Par exemple les Achéménides dirigeaient leurs trois capitales et se déplaçaient entre : Suse, Persépolis et Ecbatane et parfois quatre si on fait inclure la Babylon.
Dès le début ; tous les gouvernements iraniens jusqu’au 20ème siècle, on été fondés par des tribus nomades et après avoir être uni au sein du gouvernement , il fallait se préparer pour faire face aux défis comme l’invasion des nomades dans le pays et ceux qui pourraient attaquer depuis des terres au-delà des frontières.
D'une manière historique, l'Iran a été le carrefour entre l'Asie et l'Europe, l'Est et l'Ouest. Les personnes, les biens ainsi que les croyances, les normes et produits culturels y sont passés, généralement d'est en ouest, mais pas toujours. L'influence orientale était telle que beaucoup des anciens mythes et légendes iraniens provenaient des terres orientales de l'Iran, bien que l'islam et les Arabes soient venus de la direction opposée.
Cette situation géographique particulière a donné lieu à ce que l'on peut appeler « l'effet carrefour », à la fois déstabilisant et enrichissant le pays ; rendant ses habitants hospitaliers et amicaux envers les étrangers et aussi très conscients de leur particularité.
L'une des conséquences de l'effet de carrefour est le fait que l'Iran est maintenant peuplé d’une variété de communautés ethniques et linguistiques incluant ceux dont la langue maternelle est le persan, ainsi que les Kurdes, les Turcs, les Arabes, les Baloutches, etc. On rencontre les Turcophones dans la région Nord-ouest de l'Azerbaïdjan, aujourd'hui divisée en plusieurs provinces, à la frontière de la Turquie et du Caucase. D'autres peuples turcophones, comme les Turkmènes du Centre-nord-est et les tribus turcophones comme les Qashqai dans le Sud, sont d'origine turque. Mais le turc est également parlé dans d'autres régions du pays, notamment dans certains villages des régions du Centre-nord près de Téhéran. Les Kurdes, en majorité musulmans sunnites, sont un peuple iranien et leur langue est une langue iranienne. Ils vivent dans la province du Kurdistan à l'ouest de l'Iran, mais il y a aussi des personnes d'origine kurde dans le Nord-est. Les Arabes iraniens sont chiites et presque entièrement situés concentré au Khouzestan, à côté de la frontière irakienne. Cela n'épuise pas la liste des groupes ethniques et linguistiques iraniens, numériquement plus petits comme les Arméniens, les Assyriens et les Juifs. Lors et Bakhtiaris, par exemple, vivent encore d’une façon partielle en tribaux.